Mauvais choix (Pv Niko et Ray)

Invité

L’arène était déjà sur l’eau et avait quitté le lieu d’embarquement depuis peu. Des gens sur des embarcations ramaient péniblement vers ce lieu de rendez-vous collectif ou rire, alcool et pari coulait à flot. Certains paysans plus chanceux venaient vers ce lieu de paradis par la voix des airs. Heureusement pour les retardataires, l’arène de combat de la ville s’était immobilisée à un endroit fixe tout prêt de la rive. À l’intérieur de celle-ci se trouvaient des centaines de personne attendant le spectacle avec impatience. Toutes les places VIP étant déjà prise, le commun des mortelles qui venait se divertir devait se bousculer, se battre et résister à l’envie de se lever pour préserver une place. Même ceux qui se trouvaient en sandwich entre deux personnes des plus désagréables à côtoyer prenait leur mal en patience et priait pour que les combats commencent le plus tôt possible.

Quant à moi, j’étais venu tôt pour avoir accès à une place de choix sans avoir à me bagarrer. La place que j’avais désirée au départ était sur le sable dans l’arène, mais il m’avait été interdit par un certain homme des plus monotones d’y aller. Ce n’était supposément par une bonne idée, car cela me ferait remarquer aux yeux du public et le public pourrait même provenir de l’école… Cela aurait pu être une bonne idée! Faire semblant de mal contrôler ses pouvoirs, être approché par l’école et attaquer de dos, mais cela ne convenait pas à mon cher supérieur. Alors voilà ou j’en étais… J’étais assise entre une femme frôlant l’obésité et un homme puant la bière… Une situation de choix bref! Sortir une arme et les pousser semblait être une option des plus alléchantes, mais des plus déconseillé. Alors je me contentais d’attendre Ray les deux jambes croisé et les mains sur mes genoux, cherchant désespérément à me changer les idées.

Frôlant la crise de nerf, je regardais rapidement la foule en quête d’un siège plus accueillant. Mon regard tomba sur le profil de dos d’un homme oiseau à ce que je pouvais en voir. Assis seul avec deux places libre de chaque côté de son être, il semblait des plus détendu. Je ne sais pas si cela était son odeur ou son apparence, mais personne ne semblait ne vouloir s’asseoir à ses côtés. Sans gêne, je me levais rapidement et me dirigeait vers cette place éviter de tous les autres. J’enjambais quelques personnes et arrivait finalement à destination. Je me suis tout simplement assise à côté de cet inconnue et je lui est adressé un sourire tout simplement normal, le genre de sourire qu’une connaissance vous ferait dans la rue sans toutefois vous adresser la parole, puis je colla mes jambes ensemble. J’ai alors prit une grande inspiration, puis la relâchait calmement, cette place était décidément meilleur que l’ancienne!

L’homme à côté de moi me rappelait vaguement quelqu’un, mais je n’avais pas le temps de me questionner sur cet Avoral, je devais voir si Ray ne me cherchait pas, quoi que le connaissant il m’aurait tout simplement parlé par télépathie… Je passais mon regard d’un côté de la foule à l’autre puis tombait finalement sur lui. Voulant lui faire une place à mes côtés, je touchais délicatement l’épaule de l’homme à mes côtés puis lui demander d’une voix douce,

-Excusez-moi, pourriez-vous vous coller sur la dame à votre gauche pour que mon ami puisse s’asseoir à mes côtés?

Attendant qu’il s’exécute, je fis un signe de main à Ray qui venait vers nous d’un pas calme et lent, contournant toutes personnes sur son chemin.

Invité

Ce matin, je me réveillais et je me disais qu'il fallait qu'il aille un peu de changement dans la vie. Surtout dans la mienne. Je voulais avoir du changement, avoir du plaisir et m'amuser. Je me disais que dans ma vie c'était tout le temps la même routine et que ça finissait jamais. Je me levais pour aller à l'école, je faisais ma paperasse de longueur de journée, je surveillais l'horizon de temps en temps en enviant la liberté de voler qui m'appelait sans cesse lorsque je regardais la magnifique journée. C'était tout le temps le même scénario et ce matin. Je me levais et je me disais: « Je vais mettre les bas dans mes pieds! » Non, ce n'était pas ça l'expression qui disait que tu étais maitre de ta vie et que tu allais vers l'avant? Ah c'est mettre les points sur les i... D'accord! C'est bien noté!

Alors ce matin, je me levais avec une certaine détermination peu avant l'aube. Ça dépend des oiseaux, mais je ne dors que très peu d'où le pourquoi j'avais des cernes près de mes yeux. On se disait pourquoi je dormais que très peu alors que je vis sous un toit. Parce que c'était ainsi et que c'était mon instinct animal qui était ainsi. Je ne pouvais pas dormir des huit heures, des neuf heures ou même des dix heures. Non, je n'étais qu'incapable de dormir plus longtemps et pourtant j'avais des cernes et je n'étais pas fatigué. Est-ce de l'insomnie? Je ne savais pas. Tout ce qui importe c'était que je m'étais levé peu avant l'aube et j'avais le goût de prendre congé pour faire ce qui me tente. J'allais remettre au lendemain la paperasse comme à mon habitude, alors ce n'était pas nouveau.

Je m'étais levé pour m’étirer par la suite. Bon ok, je m’étais plus redressé pour ensuite m’étirer convenablement. Là, on se demande tous si je dors dans un lit. Non. Je dormais assis ou soit debout comme une autruche. Je restais assis ou soit debout car coucher me donnait des cauchemars qu’on pouvait me trancher la tête comme un poulet et me déplumer par la suite. J’y pensais et se faire couper la tête, on pouvait vivre pendant plus de quelques seconde et voir ainsi me faire déplumer me donnait des frissons. Donc c’était pour ça que je dormais très différemment et surtout que je dormais très peu, mais cela c’était à cause de mes instincts animaux qui me faisaient dormir très peu pour que je reste en alerte. Je pouvais rester éveiller toute la nuit, j’ai seulement un très mauvais caractère le lendemain et je serai très irritable.

Cessons de parler de moi et de cet agrément. Ce que je faisais depuis quelques minutes, je regardais le ciel et je me disais sérieusement que j’avais la flemme d’y aller à cette école. Je me disais, non, pour un matin. Je ne désirais pas aller à l’école alors que j’étais le grand patron! Je pouvais faire ce que je voulais, mais non. J’avais des responsabilité et d’ailleurs, j’étais un adulte depuis longtemps si on réfléchissait côté humain, et côté avoral dans le fond... Enfin, j’étais un adulte et il fallait que je me tienne droit, pas cette fois.

« Que faire dans cette belle journée?» me disais-je en regarde l’extérieur.

Cela m’intriguait vraiment. Je voulais m’en aller ailleurs pour ne pas que les autres sachent que j’avais séché et tenter d’éviter mes responsabilités en tant que directeur d’une école assez reconnue. Je pourrais aller à l’auberge où que j’entendais des rumeurs que la nouvelle barmaid était si exquise à regarder, je pourrais, mais ça serai le premier endroit où ils regarderaient sans doute. Alors où? Dans le ciel, j’allais me faire remarquer, j’étais l’unique qui volait dans le coin. Non, il fallait trouver un endroit et que personne oserait aller me chercher là-bas, disons que l’auberge me tente beaucoup à cause de la petite nouvelle, mais de l’alcool le matin, ce n’était pas très bon.

Alors, que dire? Prendre une petite douche naturelle dont me rincer dans l’eau très froide. C’était frisquet surtout le matin très de bonne heure. C’était froid, même très froid! Donc, je volais pour aller dans l’eau très froide, me rincer et me rafraichir les idées, d’ailleurs l’idée m’était complètement apparue dans ma tête.

J’avais entendu parlé l'Arène, de la nouvelle ville, plutôt intéressante et ça m’intriguait vraiment quoique de plus normal, j’étais un homme qui adorait voir des amis, des personnes se battre pour déterminer le gagnant. Je trouvais cela divertissant et il fallait que je me divertisse. Or quoi de mieux que de sécher avant de partir vers l’horizon et aller vers l’Arène en question. Voler dans de nouvelles aventures et ainsi foncer dans ce qui était dangereux, le danger, ça me faisait lever mes plumes tellement que c’était excitant.

Volant vers de nouvelles aventures, volant pour aller plus loin encore, volant pour demander le chemin aussi.

« Excusez-moi, l‘Arène de la ville Aylweinn...»

- « Pardonnez moi, mon petit poulet! Arrêtez vous-là, vous cherchez le grand bocale à poisson!? Cherchez par là-bas vers la mer et vous allez le retrouver!»

« Petit poulet..?» marmonnais-je en regardant l’homme de haut...

Je crois qu’il avait un problème de yeux car il me regardait le torse... En tout cas, j’étais un peu vexé par ce surnom. Habituellement, je me surnommais comme ça quand j’étais un lâche et paresseux pour aller au travail, sinon personne ne me surnommait ainsi sauf pour me taquiner. Cependant ces personnes me connaissent et non un petit villageois qui avait l’air bien sympathique et gentil. Bizarre, le monde, bizarre.

« Euh... Merci, mon grand gaillard?» lui disais-je avec incertitude.

- « Ça me fait un grand plaisir, mon petit poulet!»

Je m’en allais aussitôt. Volant à toute vitesse évitant cet homme qui me terrorisait. Qui avait donné le droit de me surnommer de cette façon? Mes copines qui se vengeaient sur moi? Je ne savais pas, pour l’instant je trouvais l’Aréna plutôt assez rapidement et je rentrais, ce que je pouvais dire. Je rentrais pour ainsi m’installer près d’une bonne femme qui relookait mes plumes. Je me sentais des plus mal à l’aise, alors je me tassais vers le siège à côté et j’attendais que tout cela commence. Mais...

Une ravissante jeune femme venait me voir. Je pensais qu’elle allait m’inviter après le spectacle et ainsi me la taper, eeeuh, la draguer. Aucunement. Elle était peut-être belle, mais elle faisait mal à mon coeur en disant de me tasser vers mon précédent siège pour faire une place à son ami. Que dire? J’étais un gentleman.

« Biensûr, rien que pour cette merveilleuse femme qui me demande si gentiment, qui pourrait refuser cela?» disais-je en souriant et en m’exécutant.

Cependant, je pensais que ça allait être une merveilleuse journée sans de défi rien, mais non. Je sentais mes plumes se redresser sur mes jambes, c’était mauvais signe. Pour quelle raison? Si c’était mes ennemis, je ne les connaissais pas réellement, alors je pourrais dire que j’étais dans une mauvaise posture. Enfin bref, préoccupons-nous de la dame à côté de moi qui me regardait avec une drôle d’air.

(désolée du retard, disons que j'avais pas d'inspiration et surtout j'avais d'autres occupations)