Bonne appétit ~ (Pv Alexandre)

Je me levais le matin et j'avais déjà la flemme. La flemme d'aller à mon bureau, la flemme de faire la paperasse habituelle, la flemme de me lever, la flemme de me réveiller ce matin pour aller à une école. Bon, j'avais la flemme, vous compreniez? Malgré ce manque atroce de volonté, je devais me lever et de sauter dans l'eau pour me laver les plumes et le corps d'hommes. Sauter dans l'eau et essayer de battre des ailes c'était comme si tu battais des nageoires, mais la problématique les ailles ne fonctionnaient pas vraiment dans l'eau. Oui, mais disons que j'avais pas les plumes pour cela et je n'avais pas la force de nager, d'où le pourquoi j'étais assis dans un coin d'eau quand même très profonde pour tremper mes plumes et d'attendre en regardant la vie allée. En fait, plutôt la matinée. Je regardais le ciel qui était magnifique et je regardais les gens qui me regardaient plutôt croche. Je me foutais d'eux, je me levais aussitôt, trop lourd, je séchais en battant les ailes et en essayant de voler pour me rendre chez moi, pour prendre un chandail pour ensuite aller à mon bureau, par la fenêtre.

Je m'assoyais sur le siège et je plaçais légèrement mon masque qui était croche. Puis je commençais une par une de me nettoyer les ailes, car oui, je n'avais pas fini. Même qu'une petite madame frappait à ma porte et qu'elle rentrait sans rien dire en retour, lorsqu'elle me regardait, j'avais une sorte de plaisirs.

« Oui, que ce passe t'il? » lui disais-je en lui souriant et en continuant de me laver les plumes.

- « Gardez un peu de politesse devant les visites et devant les dames dans ces cas, monsieur le Directeur! »

Je riais de plus belle en battant légèrement mes ailes pour ensuite la regarder m'adossant confortablement sur mon dossier et en croisant les bras en la regardant.

« Vous ne dites que cela parce que je suis en retard, avouez-le! » riais-je encore.

- « En partie! Allez oust aux travailles! » me disait-elle contrariée et en me donnant les papiers.

Je riais encore jusqu'à temps qu'elle parte de mon bureau que je soupirais de plus belle. Des papiers et encore des papiers, si je pouvais avoir une raison de rester dans mon lit ce matin j'aurais pu éviter cette journée qui était des papiers, mais j'aurais fait le lendemain, le pire. En tout cas, je regardais un peu l'extérieur avec envie et je me plongeais dans la lecture.

Documents sur les élèves, documents pour augmenter des salaires ou donner des congés à telles personnes, documents pour faire quelques activités et puis des informations non intéressante concernant des admiratrices. Tout n'était que platitude par dessus platitude. Ça m'emmerdait et j'avais la flemme de continuer encore et encore. Les papiers qui se rajoutaient au fur et à mesure et que la petite dame me jetait un coups d'œil si j'étais toujours présent parmi ce monde.

~ Plusieurs heures plus tard ~

Je dormais, j'étais couché sur les papiers et je dormais. J'avais presque tout fini et je m'étais permis de prendre une petite pause en fermant doucement les yeux pour dire que je relaxais, mais non. La porte s'ouvrait et je sentais quelqu'un près de moi, mais je dormais paisiblement, rêvant à rien, le vide, le trou noir total quand soudaine. Je criais comme un faucon en même temps de sauter sur mon bureau en gardant mes ailes loin de la personne sadique.

« N-non, mais qu'est-ce qui vous a pris de m'arracher une... DEUX PLUMES!!! » Disais-je offusqué des deux plumes présentes dans la main du coupable.

- « Qu'est-ce qui m'a pris?! C'est à vous de me dire pourquoi vous dormez sur votre bureau!! »

Sacré petite dame. Elle s'était infiltrée dans mon bureau pour arracher deux plumes noires de mon si beau plumage. Où? Sur mes ailes! Non, mais ce que je détestais le plus c'était ça et autres points que je ne dirais pas. Et elle savait le pire, la sadique! Le pire, elle avait sûrement envie de rire de moi à cause que j'étais sur le bureau.

« Je prenais une pause et justement, c'est l'heure du midi, alors je file manger quelque chose de bien sympathique! À tantôt! »

Je débarquais de mon bureau et je me dirigeais vers la porte, pour marcher tranquillement. Je vous l'avais dis j'avais trop la flemme de chasser, alors on allait marcher et chercher de quoi dans les cuisines. Miam, un bon lièvre, si doux si tendre, mais j'avais tellement faim parce que je n'avais pas mangé le matin. Du porc, ça serait trop bon, mais c'était plein de gras. Tient du bœuf! Je me dirigeais vers les cuisines et je croisais justement un de mon personnel qui se dirigeait à la même place que moi. Quel hasard! Justement, j'avais besoin de parler un peu. Non, mais il tombait bien celui-là!

« Bonjour, mon tendre, comment allez-vous?! » lui disais-je en rigolant et en lui donnant une petite tape dans le dos.

On disait que dans l'école j'étais bizarre. On disait que j'étais plutôt spécial comme personne et de plus que j'étais très imposant concernant les élèves. Je pourrais dire que je suis spécial tout en étant bizarre. Spécial car j'avais ma propre personnalité à moi-même et que je me lassais jamais de parler avec du nouveau monde. Bizarre quand il s'agissait du fait que je pouvais être deux personnes à la fois, sympathique envers les professeurs et semi-désagréable envers les élèves, mais ce qui faisait le directeur, en fait à mon avis, car je pouvais être aussi sympathique ou bien désagréable, mais je ne voulais pas qu'on me déteste, je voulais qu'on m'aime. Un moyen pour ne pas faire de racistes, un moyen d'avoir un Directeur hors du commun et qui si par hasard vous étiez racistes, vous étiez dans la grosse merde. S'enfonçant davantage jusqu'au cou et vous me alliez me demander si gentiment si je pouvais vous aidez, mais j'allais refuser bêtement et regarder la scène, jusqu'à temps que vous alliez compris la leçon. Que le raciste, vous étiez dans le mauvais monde. Pourquoi? C'était presque rare de se retrouver avec la même race plusieurs dans un endroit aussi vaste que l'école.

J'étais bizarre, j'étais grand. Plus grand que tout le monde et c'était ce qui me faisait rire. Regardant de haut sans même le vouloir et de regarder les pellicules de chacun, ne me plaisait pas, mais c'était ma vie. Me promenant pour voir les racines des cheveux, j'allais vivre de cette façon, à moins que je croise un de mes semblables qui avait eu une grande poussée de croissances. Étonnamment, si ça m'arrivait, j'allais me sentir plus petit. Sérieusement, quand vous étiez le plus grand de la place, vous restiez, sensé, alors imaginez un plus grand que le plus grand de l'école? Que le monde était petit en fin de compte.

Alexandre, ce petit bonhomme qui me faisait rire. Parfois je le voyais dans les fenêtres de l''école de rire avec les élèves. De sourire, d'avoir du plaisir même en étant sa forme animale. Quelle était sa forme animale dont? Je ne me rappelais que très vaguement, mais je souvenais encore que les élèves le flattaient à l'occasion et que ça lui faisait drôlement plaisir. Une bête... avec des rayures. Même qu'avant que je m'endorme, j'avais entendu un rugissement de d'un félin que je m'étais pas tardé de m'assoupir me disant que ce n'était que mon imagination. Cependant, je me rappelais un truc, que lui, Alexandre, pouvait se changer en félin. En tigre pour être exacte si je pouvais me fier à mes sources qui étaient ses élèves. Quoi!?! Un tigre!? Je frissonnais d'horreur en laissant aller mon imagination qui était de me faire bouffer par un animal de la sorte. Mon plumage se levait de lui-même quand j'avais repris mes esprits pour ne pas être plus bizarre que je l'étais.

Je devais dire que je devais être un piètre Directeur de laisser autant de travaux attendre sur mon bureau, alors que ça devrait être le contraire. J'étais sensé d'attendre après les travaux et non les papiers qui m'attendaient. Je soupirais intérieurement. Pourquoi l'ancien responsable de tout ça m'avait laissé autant de travaux? Pourquoi m'avait-il laissé? Est-ce qu'il voulait partir rapidement? Je ne savais pas, pour l'instant je le maudissais de plus belle de m'avoir mis dans un débordement de travaux qui ne finissait jamais. Je comprends! Je n'arrêtais pas de me défiler pour ainsi me faire prendre l'air ou manger un truc. Après on disait que ma petite dame ne m'aimait particulièrement pas parce que je prenais mon temps pour tout finir maintenant. Je ne faisais qu'à ma tête, rien que pour la voir en rogne. Elle était attachante cette dame surtout quand elle avait des rougeurs sur les joues à cause de la colère. Ça lui allait plutôt bien.

Bonjours, mon tendre. J'aimais bien surnommer des personnes rien que pour la réaction de leur visage. J'aimais voir leur réaction de surprise à cause de mon surnom et surtout quand ça sortait plutôt croche de ma part, alors que ce n'était pas sensé. Mon tendre. Un félin s'était douillet quand ça lui tentait et je prenais tout le temps sur le fait qu'il était douillet, donc mon tendre. Un petit surnom très mignon pour mon professeur. Je sentais que j'allais rire avec lui. Je le voyais se retourner et ainsi me regarder comme le fameux Directeur était. Car oui, il savait amplement que j'étais le patron de cette école. Je le voyais ses yeux me regarder de haut en bas et de bas en haut. Me scrutant et sûrement pour affirmer que j'étais bel et bien un Avoral, un homme oiseau pour certain. Je pouvais dire qu'il m'analysait malgré les quelques secondes surtout son brin d'interrogations et de curiosité qui avait passé dans ses yeux en me regardant le visage. Sans doute le masque.

Mon masque, le fameux masque que tout le monde voyait et qui se posait la question pourquoi que j'en portais un? Tout simplement pour soulever des questions et de se faire dire par tout le monde que j'étais un peu plus bizarre pour être un Directeur d'une école. Cependant, il ne savait pas que c'était pour une raison personnelle. Que je ne voulais qu'on puisse voir mon visage et de rire de moi quand on m'arrachait les plumes. Comme avec la petite dame. Avec son air aguicheuse qui avait un sourire sadique même si elle n'avait pas de sourire. Je pouvais le voir dans ses yeux sombres qu'elle voulait rire de ma tronche, même si ça paraissait aucunement! Je pouvais le ressentir dans mes entrailles et dans mon plumage même s'il manque deux plumes. Deux plumes! C'étaient mes préférées en plus! Oui! J'avais plusieurs préférées!!!

-Bien le bonjour messieurs le Directeur! Il me fait plaisirs de vous rencontré enfin. Ne le prenez pas mal, mais les rumeurs vous décrivait comme un homme bien plus imposant. Je crois que le point de vue des élèves y est pour quelque chose, pas vous?

Je rigolais à cet effet et il riait avec moi. Il était bien perspicace ce petit bout d'hommes. Et bien, oui j'y étais pour quelque chose. Je devais être sévère avec eux et non être trop moue du caractère comme certain pouvait être. Je devais être dur et autoritaire pour qu'on ne puisse pas me prendre à la légère. Tout ça, n'était que pensé. J'avais réfléchis à ça avant de voir des élèves et depuis, je me faisais un masque de « Jean qui fâche » pour me faire comprendre et qu'ils comprennent de ne plus faire les mêmes erreurs. Un vrai comédien qui jouait avec plein de masques dont « Jean qui rie » et « Jean qui pleure ».

Et puis sans même être vif comme l'éclair. J'avais reçu une tape sur l'épaule. Sérieusement, je m'y attendais aucunement pas. Je perdais légèrement l'équilibre vers l'avant. Je faisais des simagrées pour ainsi reprendre mon équilibre et de tousser légèrement comme s'il s'était rien passé. Pourtant tout le monde savait que les Avorals n'étaient pas vraiment habile sur la terme ferme et qu'ils avaient tendances à trébucher ici et là à cause de leur manque de dextérité. On était plutôt agile dans les airs et non sur la terre ferme et pourtant on ne faisait aucun bruit quand on pouvait marcher convenablement. Enfin, ni vu ni connu, j'avais rien fait. Je n'étais aucunement pas tenter de tomber vers l'avant à cause d'une simple tape sur l'épaule qui m'a fortement surpris.

« Si, il est pour quelque chose que je suis plus sérieux avec eux, mais c'est seulement une image que je me fais pour eux. C'est pour leur bien d'être bien éduqué et c'est plaisant de se sentir imposant. »

Je riais un peu. Légèrement pour ainsi dire de ne pas me faire passé pour un fou. Je riais de ma blague concernant le plaisir de se sentir imposant alors que j'étais le contraire. Ça me plaisait d'être une méchante personne et que tout le monde me redoute un peu, jusqu'à temps que je montre ma vraie personnalité et qu'ils comprennent en claquant des doigts que ce n'étaient que des conneries. J'aimais entendre des rumeurs à mon sujet, juste pour ça, car j'entendais tout et ils finiraient à mon bureau tôt ou tard ses rumeurs comme comment j'étais. J'aimais entendre des petites imaginations ici et là pour ensuite faire semblant que les rumeurs étaient vraies pour faire le contraire par après. Petite confusion, j'adorais ça. Une sorte de taquinerie.

J'entendais des grondements de ventre. Je souriais de plus belle. Ce n'était pas le mien car Alexandre parlait en s'excusant de ce bruit. Il se dirigeait vers les cuisines tout comme moi. Il voulait manger quelque chose parce qu'il avait faim tout comme moi. On était parfait pour être les joyeux aventuriers pour se diriger vers de la bonne bouffe qui criait nos noms à tut tête!

« Ce n'est pas bien grave. C'est normal. D'ailleurs, je me dirigeais justement là-bas pour me mettre quelque chose sous la dent avant que mon ventre se lamente autant que le votre. » Blaguais-je en tapotant légèrement le ventre en commençant à marcher.

Depuis far longtemps que mes origines volaient et c'était très rare qu'on les voyait marcher à moins que ça soit important. Et lorsqu'on les voyait marcher, ils bombaient leur torse et croisaient leurs bras pour qu'ils soient encore plus imposants. Ils ne souriaient pas et ils ne parlaient qu'entre eux sauf avec la personne importante en question. Ils marchaient doucement, sans faire de bruits malgré leurs griffes acérées. Le visage sérieux n'étant pas ici pour s'amuser, mais bien pour faire affaire avec quelqu'un. C'était ainsi que je devais procéder. Pourquoi? J'avais été élevé par mes parents qui étaient plutôt vieux jeux, que je devais me tenir droit et que je sois tout le temps sérieux pour avoir une bonne avenir. Je ne devais pas m'amuser et surtout pas marcher pour n'importe quelle raison. Parce que si par hasard on nous voyait marcher trop souvent, les personnes allaient voir notre grâce que nous avions lorsqu'on marche, mais si par malheur quelqu'un nous accroche ou nous donne une bonne tape dans le dos, comme mon cas, ils allaient apercevoir que nous n'avons pas d'équilibre en fin de compte et on oubliait notre statue de homme/oiseau qui avaient la gracieuseté de l'époque. Ouais, je savais qu'en ce moment, je faisais honte à ma lignée, mais je n'avais pas la chois de fraternisé avec mon membre du personnel. Il fallait avoir des amis que vous allez diriger et non des soldats que vous allez diriger. À la place d'être sans cœur quand vous alliez donner l'ordre de combattre, j'allais réfléchir à deux fois mes stratégies, c'était aussi simple que cela.

De plus, je pensais que ma race était la seule d'être aussi grande et de voir les pellicules à quelques personnes. Cependant, je me retrouvais avec un colosse à mes côtés. Je pourrais dire que pour une fois, je me sentais petit à côté de quelqu'un. En plus d'être grand, il était fort pour me faire perdre l'équilibre et de battre mes ailes pour la reprendre ni vu ni connu. Cependant, c'était tellement flagrant et de plus j'avais perdu quelques plumes au passage, mais ce n'était pas si grave. J'avais toussoté légèrement à cause de mon malaise et j'avais rigolé par après pour ne pas qu'il se sente mal. Enfin, on disait que ma race était facile à avoir quand elle était au sol. Je devrais dire oui, car c'était totalement vrai, comme tous les oiseaux de cette planète. On était facile à attraper sur le sol, pour des oiseaux normaux, mais pas ceux qui ont des pouvoirs magiques en question. Certes on aurait de la difficulté, mais peut-être on s'en tirerai vainqueur avec la magie. On n'était pas mi humain pour rien. Nous sommes des créatures magiques après tout.

Ma façade qui n'était que mise en scène. Ma façade qui me donnait des rumeurs de plus en plus. Elle me donnait des rumeurs disant que j'étais imposant, même désagréable. Que je faisais suer le peuple sachant que c'était vrai parfois. Je voulais qu'on me voit comme un homme sévère et qui prend son travail au sérieux, même qu'en réalité c'était le contraire. Malgré ça, je voulais avoir une école calme qui prend ses priorités en main et que les élèves n'étaient pas des bêtes irrespectueux et qui voulaient se défouler tout le temps. Le manque d'éducation, me préoccupait dans cette école et c'était pourquoi que dès mon arrivé, ici, je m'avais fait cette façade pour que tout le monde me parle avec respect et tout en étant poli. Oh! L'éducation, me plaisait rien que pour cela. La nature sévère et sérieux donnant des mauvais jugements sur ma personne pour que tout le monde me redoute, c'était plaisant, tient j'avais une envie soudaine.

J'avais commencé à marcher vers le réfectoire, mais je m'étais arrêté pour regarder Alexandre qui avait ri derrière moi. Je le regardais avec un point interrogation. Je ne comprenais pas pourquoi il riait autant et surtout arriver de nulle part. Est-ce que j'avais dit une blague ou il riait de sa blague qui avait dans sa tête? Sûrement la deuxième option, car à ce que je sache mes blagues étaient toujours aussi mauvais goûts. Puis, il commençait à parler. J'essayais de déchiffrer ce qu'il voulait me dire en fin de compte, mais ça ne fonctionnait pas. Je ne comprenais aucunement jusqu'à temps qu'il me demandait si je faisais un régime à perspective. Pas à ce je sache.

« Vous parlez de quoi à propos du régime spécial? Ne dites pas que..!»

C'était ce que je pensais. Il pensait sérieusement que je mangeais de l'herbe, ou un truc que j'étais végétarien ou sinon végétalien. Il pensait que j'étais un moineau de pacotilles qui ne faisaient juste chanter et manger dans des mangeoires. Chanter, manger et trouver des branches pour me faire un nid. Non, je n'étais pas un moineau de pacotilles comme je disais si bien. Certes, j'étais peut-être noir et ayant des couleurs assez peu ordinaire, de plus que j'étais semi oiseau, laissait croire que c'était le cas. Pourtant, s'il savait ce que je mange à chaque jours, il allait être étonné.

- Vous voyez monsieur le Directeur, c’est qu’au menu aujourd’hui a la cantine se trouve une variété de volailles et de volatiles. Je ne veux en aucun cas vous offenser, mais je me suis imaginer pendant quelques secondes que vous faisiez une crise de panique a voire vos *confrère* ainsi préparé et servit comme repas. Vos expressions faciales, dans mon scénario, ne pouvaient être que de l’art pur et simple, et c’est pourquoi je n’ai pu me retenir d’éclater de rire.

Oh, je comprends maintenant. Il voulait savoir si j'allais paniquer en voyant des oiseaux en train de se faire déplumer sous mes yeux et de les faire cuire devant moi pour que les gaillards comme nous mange correctement. À vrai dire, ça me ferai légèrement de quoi, en fait non. Oui ça me ferai quelque chose de voir un oiseau se faire déplumer devant moi. Pour un oiseau encore vivant, c'était une torture de se faire cela. C'était comme si on arrachait une poignée de cheveux et qu'on recommence après, jusqu'à temps qui ne reste que la peau. Une plume, c'est comme un poil ou un cheveux. Quand on tire les cheveux ça nous fait atrocement mal et quand on fini par arracher encore plus, alors imaginez nous? Puis, les humains avaient la manie de cuire leur aliment ce qui me fait horriblement mal au cœur. Ils enlevaient le jus de la viande si tendre et voilà qu'il pensait que...Enfin bref, je crois qu'il pense que je mange des graines de moineaux, je vais mettre ça au clair. Je souriais de plus belle, c'était vrai qu'on pouvait me voir faire des faces, mais pas au point de mes "confrères".

« Alexandre, je suis totalement carnivore. C'est vrai que voir mes "confrères", comme vous le dites si bien, se font déplumer, ça me fait quelque chose, mais pas assez parce que je fais un peu la même chose quand je décide de manger un oiseau, sauf que je préfère les bêtes au sol.» lui disais-je en lui souriant.

C'était toujours amusant d'informer les personnes qui ne savaient pas grand chose sur ta race. Certes, ils avaient des végétariens, même végétaliens dans ma race, mais je ne les jamais connu car je me tenais avec les carnivores. Le clan des carnivores. De toute façon, si je mange du gazon ou quoi que se soit, ça voulait dire que je n'avais rien trouver et que je commençais honnêtement à avoir faim. Puis il passait son bras sur mes épaules et on commençait à marcher côte à côte se dirigeant vers la cafétéria. Je rigolais à ce qu'il venait de dire.

« Oh oui! D'ailleurs, je commençais justement à entendre mon ventre crier famine. Allons-y avant que je fasse rage et je bouffe quelqu'un. » blaguais-je.