L'arrivée du serpent

Ses crocs se plantèrent dans une gorge, arrachant la vie avec vivacité et bestialité. Elle n'était pas un vampire, elle était un naga, et à ce titre, tous les moyens étaient bons pour se débarrasser de ces ennemis, elle était née pour cela. Peut être se prenait-elle pour dracula du fait de ces petites canine pointues, héritage des crocs de serpent, qui pour elle, n'étaient pas empoisonnées, mais tout de même dangereusement tranchantes. Après tout elle avait l'impression d'en savoir beaucoup plus sur les vampires que sur elle même, elle ne savait pas exactement quelles étaient les faiblesses de sa race, ce n'était ni l'ail, ni l'argent, alors qu'était-ce ?

Elle n'avait pas le temps de songer un instant de plus à tant de chose qui l'éloignerait de sa mission : protéger son peuple. Les autres démons n'étaient pas loin, elle pouvait les sentir, sentir la chaleur infernale qui se dégageait d'eux. Elle ne put pas réagir assez vite, deux d'entre eux surgirent de l'ombre et se jetèrent sur elle, blessant la partie la plus vulnérable de son être : son coté humain. Elle fut mordue aux épaules et son dos fut griffé, elle donna de grand coup de queue pour venir à bout de ces assauts, elle parvint à tuer l'un d'eux, enroulant sa queue autour de lui, elle lui brisa tous les os dans une forte pression tandis qu'il étouffait. Mais ils étaient de plus en plus nombreux autour d'elle, appelé aux combats par leur compères pour la tuer. En un contre un, elle était plus forte qu'eux, mais dès qu'ils avaient l'avantage du nombre, elle sentait ses chances de vaincre disparaitre. Tout s'assombrit, elle crut qu'était venue l'heure tant redouté de sa mort.

Elle sentit encore son coeur battre en elle, elle était vivante, mais le décor avait changé, les odeurs n'étaient plus les mêmes et elle sentait que les créatures monstrueuses n'étaient plus là. Elle ouvrit un oeil, doucement, et observa les alentours, elle ne reconnaissait pas l'endroit, et devina bien vite, à l'étrange atmosphère qui régnait ici, qu'elle avait quitté son pays natal. Elle se trouvait dans un lieu de culte, mais le dieu qui était autrefois prié ici n'était pas le sien. Elle s'avança tout de même de l'édifice, s'imaginant qu'il s'agissait d'un pont qui lui permettrait de parler à son dieu.

"Coalt, c'est toi qui m'a envoyé ici, trouverais-je la force qu'il me manque sur ces terres ?"

Inspectant les alentours, elle se rendit bien compte qu'elle était seule, pour le moment. Son corps écailleux ondula en silence sur le sol, elle sortit de l'édifice, et se demanda quelle direction elle devait suivre, maintenant, et si ce monde aussi regorgeait de créatures dangereuses.

Invité

J’ai faim.

Je sais qu’il n’est pas dans les habitudes du commun des mortelles, mais moi il m’arrive d’avoir faim pendant la nuit. Seul dans ma grande chambre, blottit dans un des coins de l’École, je me suis lentement étiré jusqu'à atteindre ma pleine longueur. Lâchant un petit rugissement, en fait pour moi cela tenait plus du bâillement mais bon, je me suis lentement mis à faire ma toilette. Oui, cette nuit, comme tant d’autre, je dormais sous ma forme animale. Je me sens toujours plus à mon aise sous cette forme, et elle possède de nombreux avantages. Plus de problème dans le noir, des sens surdéveloppés, les instincts de chasseur et l’aptitude de se mettre confortable partout.

Une fois ma fourrure bien propre, mon ventre me rappela pourquoi j’avais pris la peine de me laver. Je me suis lever, sortant de mon confortable lit, et je suis sortie de l’établissement. Contrairement a se que certains paresseux auraient aimés, la cafétéria de l’École n’est pas en service a cet heure très matinal. Oui, j’aurais bien pu aller demander aux cuisinières de la nourriture, et elles n’auraient surement pas dit non a un professeur et encore moins a moi. Bien que très sympathique, je crois que je les intimide sans même le vouloir. Je me suis alors dirigé vers la sortie, sautant par une fenêtre encore ouverte pour atterrir dans la cours arrière.
Je pars en chasse.

J’adore utiliser ma forme de tigre. Bien que plus gros et plus fort que la très grande majorité des autres prédateur dans la forêt, je ne suis pas à l’abri des monstres qui peuvent rodée dans les profondeurs de la forêt. Pourtant, je sais très bien que c’est en m’éloignant des habitations humaines que se trouve le meilleur gibier. J’ai repérer les traces d’un cerf. Au départ, je ne me fiais qu’a mon instinct de prédateur pour traquer ma proie, mais j’ai par la suite trouvé des traces fraiches, le meilleur de la chasse commence.

Sautant par-dessus tout les obstacles comme si de rien n’était, nul tronc d’arbre, rocher ou même ruisseaux n’est trop gros pour que je ne puisse le franchir. Chacun de mes muscles transforment ma volonté en mouvements parfaitement exécutés, me propulsant à des vitesses folles au-travers des bois. Je me rapproche de ma proie. Lorsque je suis assez près, je n’ai même plus à me fier aux traces, je peux maintenant la sentir. Je me suis trompé au départ, ce n’est pas un mâle que je poursuis, mais bien une femelle. A son odeur, je peux même savoir qu’elle sait être poursuivit, puisque la peur amplifie son parfum déjà trop fort pour mes sens aiguisé.

Une fois trouvé, il ne me faut pas longtemps pour la piéger dans un coin rocailleux. Une fois la, plus rien a faire et je l’abat d’un seul coup, lui sautant dessus et lui transperçant la gorge de mes crocs. Fier de la belle proie que je me suis fait, je la prends alors dans ma bouche et je commence à la trainer avec moi. Son poids ne me gène pas pour autant, puisque je suis plus fort et plus gros que ne devrait l’être les autres prédateurs de ma race. Le sang me salie, mais je n’en suis pas outré, la bonne odeur de la viande fraiche ne fait frissonner de plaisirs quand a l’idée de son bon gout. Mais maintenant, il me faut savoir ou je suis…

* Mais ou ais-je bien pu me retrouver? J’ai parcouru une grande distance, sa ne fait aucun doute, mais ou suis-je … *

Une nouvelle odeur m’assaillie les narines. La curiosité me prend alors, puisque cette odeur m’est inconnue. La suivant dans le vent, je me suis alors rendu compte que j’étais près de l’Église en ruines. Placé sur un promontoire, je suis face a une bien étrange créature. Une femme, visiblement blessé, se trouvait plus bas. Son corps, séparé entre homme et animal, me fait penser à une sirène bien qu’elle ne possède pas de nageoires mais bien simplement une queue de reptile.

* Je ne la connais pas, mais elle ne me semble pas en bonne posture. Il n’y a aucun autre danger dans les environs, sinon je l’aurais sentie, mais elle reste blessée. Courtoisie l’exige, je me dois d’aller lui offrir mon aide.*

Toujours avec ma biche dans ma gueule, j’ai simplement sauté en bas de mon point d’observation, atterrissant 5 mètres en contrebas. Sursautant, la jeune femme s’est immédiatement placé en position défensive, me fesant face. De plus près, je crois pouvoir dire qu’elle a une queue de serpent, mais rien n’est sur. Ces blessures ne me semblent pas mortelles, mais elle doit rester relativement faible et cela doit gêner ses actions. Elle a dut perdre pas mal de sang, mais je ne vois pas de trace de combat dans les alentours. Seule dans un endroit comme celui si, portant les traces d’un combat ou elle a dut en échapper de justesse, et visiblement désorienter… je dois l’aider.

Restant à une bonne distance de la jeune femme, j’ai déposé mon trophée, puis pour lui prouver ma bonne volonté, je l’ai poussé du museau vers elle. Ensuite, je suis allé m’asseoir quelques mètres plus loin derrière, lui tournant même le dos dans un signe de confiance et de paix. Une fois assis, je me suis remis a faire ma toilette, léchant le sang de mon pelage jusqu'à se qu’il soit lisse et propre comme a mon lever.

Une créature à sang chaud s'approchait, Esméra sentait sa présence grâce à ses sens de serpent, elle pouvait percevoir clairement le dégagement de chaleur de cette créature. Elle n'était pas seule, l'odeur d'une proie fraichement tuée l'accompagnait, il s'agissait donc d'un prédateur. S'il avait d'une proie, il n'avait aucune raison de venir dans un lieu aussi découvert que cette église en ruines, il risquait de se faire prendre sa proie, à moins que ce ne soit le plus fort prédateur de cet endroit et qu'il ne craigne personne. Elle se mit sur ses gardes, elle le sentit arriver à pas de velours, et le vit finalement, il y avait quelque chose d'étrange chez cet animal, il n'avait pas une odeur ordinaire. Il avait l'apparence d'un tigre, mais elle percevait qu'il n'en était pas un.

Outre son odeur, son comportement trahissait sa nature, les tigres n'avaient pas la notion de partage, pourtant celui ci lui tendit sa proie, sentant qu'elle était blessée il voulait sans doute l'aider à survivre. Elle restait méfiante, c'était peu être un piège, ou un rêve, dans tous les cas c'était étrange, pourquoi accorderait-elle sa confiance à cette créature, se cachant derrière l'apparence d'un tigre, et voulant s'occuper d'elle sans même la connaitre ? Y avait-il tant de compassion et de solidarité dans ce monde pour que ce puisse être normal ?

"Tu n'es pas un tigre ordinaire."

Ses yeux de serpent se fixèrent sur lui, sans ciller, prête à se faire attaquer à tout moment. Elle s'attendait aussi à une attaque surprise par derrière, ce tigre trop gentil était peut être une diversion tandis qu'un complice s'apprêtait à la prendre par surprise.

"Je n'ai pas faim."

Sa queue s'enroula autour de la biche, elle s'apprêtait à faire une démonstration de sa force, si cet animal lui voulait du mal il se décourageait vite. Sa queue s'enroula par trois fois autour de la biche, commença à se resserrer si fort qu'on entendit très clairement les os rompre l'un après l'autre.

Invité

J’avais à peine terminé ma toilette que la jeune femme me répondit avec aplomb :

"Tu n'es pas un tigre ordinaire." Suivit d’un :

"Je n'ai pas faim."

Elle est visiblement sur ses gardes, mais je ne sens pas d’autres prédateurs dans les alentours. Sans même siller, elle enroula son membre inférieur autour de ma biche, puis la broya avec une grande force.

* Elle ne me fait pas confiance… normal, j’aurais du y penser en premier. Mais pourquoi a-t’elle réduit en bouilli ma biche? Une si belle viande ainsi gaspillé… peut-être veut-elle me faire peur. Bon… puisqu’elle semble savoir que je ne suis pas un vrai tigre, je me dois d’être plus poli et de faire de véritable présentation. *

Elle me semble bien forte pour une femme, mais si elle cherche vraiment à me faire peur, elle peut toujours essayer. Nul ne ma jamais battu en concours de force, et je ne me laisserai pas impressionner par si peut. Je me suis remis sur mes quatre pattes, puis me suis de nouveau approcher de la femme. Arrivé a environ 3 mètres d’elle, j’ai de nouveau mis mes pouvoirs en action. Alors que je mon corps évoluait pour reprendre sa forme humaine, mes muscles se déplacèrent, mes os se brisèrent et semblaient fondre pour se reformer ailleurs, ma fourrure tomba par grosses touffes. Lorsque ma forme humaine fut achevée, la fourrure restante figea alors en vêtements.

De nouveau debout, du haut de mes 2.20 mètres, je fis rouler mes muscles pour mieux les dégourdir. La transformation n’est pas a proprement dite *douloureuse*, mais bien très inconfortable. Suite à quelques étirements de basse, j’ai enfin ouvert les yeux vers la femme devant moi. Posant mon regard sur elle, je fis plus ample connaissance avec son physique.

Pale comme la lune, sa peau fait penser a celle d’une poupée, avec des cheveux noir comme le jais encadrant un visage dur et d’un regard froid. Ce dernier me fixant toujours solidement, il ne me fallu pas plus de quelques secondes pour remarquer ses yeux verts, doté d’un iris fesant penser au serpent. Arborant le buste d’une humaine normale, immédiatement sous la taille se trouve une démarcation qui est, quand a elle, bien loin de l’humain ordinaire. Sa peau devient écailleuse, elle ne possède pas de jambes mais bien une queue comme je l’avais remarqué plus tôt.

Mes yeux se portèrent alors a nouveau vers la biche…

- Vous savez, il n’est pas difficile de trouver une proie dans les environs, les bois en regorge. Malgré tout, je dois admettre que je suis déçu et même un peut frustrer de voir une si belle biche réduite en bouillie pour je ne sais pas qu’elle raison.

Je me suis de nouveau tourné vers elle, la regardant dans les yeux et soutenant son regard.

- Ne vous en faites pas, je ne vous veux aucun mal. Dans le cas contraire, je ne me serais pas approcher ainsi et vous seriez surement en très mauvaise posture dans le cas contraire. Vous me semblez désorienter, alors laissé moi vous aidez si vous me le permettez. Je vois que vous êtes blessé. Je ne suis pas un maitre en soins, mais je peux vous offrir un toit et de la nourriture (en lui pointant la biche).

Deux pas de plus, et je me trouvais sur le cadavre de la biche, cette dernière commençant à refroidir. Je la pris d’une main, et l’ai placé sur mon épaule comme si de rien n’était.

- Je connais un endroit ou l’on peut faire un feu et dormir en toute sécurité, si dormir en foret ne vous fait pas peur… Ha! Et pardonnez mon manque de politesse, mais je me prénomme Alexandre.

(tu ne devrais pas écrire en bleu foncé c'est difficile à lire :/ )

Elle ne le quittait pas du regard, sa transformation avait quelque chose de dégoutant et de fascinant en même temps. Un processus merveilleux qui lui faisait penser à l'évolution des espèces, résumé en quelques secondes par une transformation de l'animal vers l'homme. Cela aurait put l'étonner, les métamorphes n'existaient qu'en légende dans son monde, c'est le premier qu'elle voyait. De tout façon sa connaissance en créatures surnaturelles s'arrétait à ce qu'elle avait vu dans les films d'horreurs et autres bouquins de science fiction, mêlant autant d'idioties que de faits avérés, au point qu'au final, elle ne connaissait rien du tout.

Il se rapprocha d'elle, elle ne bougea pas. Quand il arriva assez près, elle se grandit de suffisamment de centimètre pour être plus grande que lui, c'était l'avantage d'avoir un corps de 9 mètres de long. Il se plaignit alors que sa biche fut ainsi "réduite en bouillie" selon ses propres mots. Elle ne put que réagir à ce fait tout en relachant doucement la biche :

"Les serpents ne réduisent pas leur proie en "bouillie" comme tu dis, ils compressent les os pour que la proie soit plus facile à ingérer, c'est dans ma nature d'agir ainsi."

Il tenta de prouver qu'il n'était pas une menace en lui assurant que dans le cas contraire, elle serait déjà en très mauvaise état. Elle n'aimait pas du tout qu'il suppose ainsi qu'il était plus fort qu'elle, ce n'était qu'un simple humain, elle pouvait le briser comme une brindille, et pour elle l'argument ne tenait pas la route, ce n'est pas ses actes qui détermine s'il veut son bien ou non, mais ses intentions.

"Je ne te suivrais pas si facilement, Alexandre, il faudra plus qu'une simple présentation pour gagner ma confiance. Je m'appelle Esméra."

Elle osa se retourner vers l'église, lui tournant ainsi le dos, c'était un moyen de le tester, mais peut être sentait-elle au fond qu'il ne lui ferait aucun mal, du moins aucun mal physique. Elle observa les signes religieux, envahis par les plantes, qui ne faisaient que rapprocher cette structure sainte de la nature.

"Mon Dieu m'a envoyé ici, c'est qu'il considère cet endroit sûr, je veux passer la nuit ici. Au matin, il me dira quoi faire."

Elle n'était sur de rien mais elle l'espérait de tout son être.

Invité

(Je me permets de répondre malgré ma non activation sinon je ne pourrais plus intervenir dans ce topic)

Kathalos était au sommet de ce que fût le son des réunions d'un dieu pitoyable, Debout droit sur la girouette du clocher il toisait non sans mal les deux protagonistes de cette petite scène. Kathalos avait prit le son de caché sont aura pour dissimuler sa présence.

*quel bande de rigolo c'est deux là, amusant de voir un Méthamorphe et une Nagas de nos jours, cela ne cours plus vraiment les rues...*

Kathalos avait le regard fixé sur la Nagas, la toisant du sommet du clocher, il ne pouvait s'empêcher d'avoir une certaine admiration devant cette créature des plus rares...

*Cela pourrais être le début d'une charmante collaboration...*

Kathalos savait que cacher ces intentions à la Naga n'était pas la meilleure solution mais, ce Métamorphe pouvait poser problème... Il devait faire preuve de prudence, il ne pouvait se permettre de dévoiler à tous ces projets... Oui ces grands projets pour ces terres si fertiles qui très bientôt, deviendront aussi aride que le désert le plus brulant qui soit!

Il se racla la gorge et dit, accompagné de sont plus beau sourire:

"Bien le bonjour a vous mademoiselle Nagas, qu'il est rare de nous jours de rencontrer une race aussi noble que la votre, c'est un véritable plaisir de vous rencontrer.
Permettez-moi de me présenté, je me nomme Kathalos Darann, je suis en ces lieux afin de méditer sur mon avenir.
J'ai été troublé par votre présence et je me suis réfugier au sommet de cette église.
Veuillez m'excuser de mon impolitesse. Quand a vous Monsieur le Métamorphe, peut-être serait-il plus judicieux de ne pas soupé devant une inconnue ? Si une biche vous faisait envie, je vous invite volontiers à prendre un repas à l'auberge la plus proche.

Je pense que cela faciliterais le dialogue. Permettez-moi de vous demandé vos noms ?
D'ici je ne pouvais que vous voir..."

Bien évidement cela était faux, Kathalos avait l'ouïe très fine par sa race de Lycan. Il attendit leur réaction, se tenant néanmoins sur ces gardes, les Nagas étaient réputé très hostiles et aussi comme des terrifiants adversaires avec leur venin très souvent mortel...

Kathalos se souciait moins du Métamorphe, même si ceci étaient reconnu pour être très imprévisible, dans le pire des cas il saurait faire face à a un face a face avec cette créature.
Après tout, lui connaissait leur race et leur capacité, chose qu'eux ne pouvait savoir...

* Un avantage certes, mais s'il décide de s'allier contre moi, cela ne sera pas ainsi de faire valoir ma volonté... Patience Kathalos... Patience....*

Invité

Une jeune femme avec un caractère bien fort, sans aucun doute. De part sa façon de me répondre, de la posture qu’elle prend avant de me parler et dans le ton de sa voie… elle ne m’aime pas trop, mais je peux gérer. Tout dans son attitude me fesait croire qu’elle me croit comme étant son inférieur, et cela ne me déplais pas. Elle a beau être forte, il est impossible qu’elle le soit plus que moi.

*Je ne suis pas Prof de Combat pour rien, non? Si j’étais du genre a me coucher et me laisser intimider par si peut, et bien mes élèves auraient depuis longtemps saccagé toute l’École! *

Il semble que peut importe mes manières, elle ne me fait pas confiance a 100%, ce qui n’est en aucun point une mauvaise chose. Il faut parfois se méfier de ses plus proches amis pour survivre, bien qu’il faille aussi apprendre a laissé les autres s’approcher de soi. Mais néanmoins, lorsqu’elle se présenta et me tourna le dos, j’ai sentie qu’elle comprenait le but de ma visite. Contemplant les ornements depuis longtemps détruit et ravagé par le temps et les intempéries, Esméra sembla se perdre quelques instant dans ses pensé…

"Mon Dieu m'a envoyé ici, c'est qu'il considère cet endroit sûr, je veux passer la nuit ici. Au matin, il me dira quoi faire."

J’ai donc pris cela comme un oui a mon invitation, mais soudainement le vent changea de sens, apportant à mes narines le parfum d’une nouvelle présence. Bien que pas en forme animal, certains sens restent plus aiguisé que la moyenne, mais l’odeur n’était pas assez forte pour que je puisse l’identifier. Je me suis mis a regardé autour de moi, laissant retomber la biche sur le sol dans un petit nuage de fumé. Avant que je n’aie pu le voir, un raclement de gorge me fit lever la tête. Perché sur le pignon de l’église, un homme nous adressa la parole :

"Bien le bonjour a vous mademoiselle Nagas, qu'il est rare de nous jours de rencontrer une race aussi noble que la votre, c'est un véritable plaisir de vous rencontrer.
Permettez-moi de me présenté, je me nomme Kathalos Darann, je suis en ces lieux afin de méditer sur mon avenir.
J'ai été troublé par votre présence et je me suis réfugier au sommet de cette église.
Veuillez m'excuser de mon impolitesse. Quand a vous Monsieur le Métamorphe, peut-être serait-il plus judicieux de ne pas soupé devant une inconnue ? Si une biche vous faisait envie, je vous invite volontiers à prendre un repas à l'auberge la plus proche.
Je pense que cela faciliterais le dialogue. Permettez-moi de vous demandé vos noms ?
D'ici je ne pouvais que vous voir..."

Si cet homme dit vrai, alors Esméra est une Naga, ce qui explique son apparence. Bien que rare dans Densetsu, peut avait eu la chance(ou le malheur) dans rencontré et dans parler par la suite. Malgré tout elle ne me semble pas hostile, alors elle est peut-être un membre a part de sa race fesant tant couler l’encre et même de sang. Quand a moi, je ne reconnais pas ce Kathalos Darann, et je ne fais pas confiance à ceux qui se cachent.

* Il me prend pour un Métamorphe, donc j’ai un avantage. Cela me donne une réputation du type agressif, au comportement impulsif et imprévisible… mais de toute façon je ne cacherais pas ma nature.

- Sacher, mon cher Monsieur, qu’il est impoli de s’immiscer dans une conversation et encore plus dans espionner une. Je vous serais reconnaissant aussi de ne pas m’appeler par se nom *Métamorphe* puisque je n’en suis pas un et que j’ai même un nom. Je me nomme Alexandre Hals-Unterbrecher, et si je me retrouve ici, c’est que ma partie de chasse m’y a amené. Je suis tombé sur cette dame ici présente, et je lui ai offert mon aide puisqu’elle me semblait désorienter.

Je me suis alors mis a tourné sur moi-même, les bras grand ouvert, englobant tout le terrain dans une étreinte invisible.

-Pour se qui est de votre invitation, je me sentirais bien trop mal-à-l’aise de l’accepter ainsi alors que nous pouvons tous ensemble profité de la nature qui est autour de nous. Mais avant de faire un choix, je vous serais bien reconnaissant de descendre nous rejoindre, ainsi nous pourrons nous parler en face.

Tout en attendant sa réponse, je fis raidir mes muscles et je me suis mis en positions légèrement plus défensive, chose que j’espère qu’Esméra a vue. Cet homme me cache quelque chose, et il ne me semble pas tout a fait net a rester là-haut, déjà qu’il me nomme Métamorphe et elle Naga. Rare sont les gens assez cultivé pour en connaître suffisamment pour reconnaître une Naga, malgré le fait que je fesais jusqu’il y a quelques minutes partie du groupe ne les reconnaissant pas.

Une nouvelle présence se fit sentir aussitôt qu'un homme se présenta. Esméra ne l'avait pas flairé avant qu'il ne se montre à eux, il savait donc dissimuler sa présence, et n'apparaitre qu'au moment ou cela l'arrangeait, ce qui traduisait une grande maitrise. Il était peut être là depuis bien plus longtemps qu'il ne voulait bien le laisser croire, et le fait qu'il ne se fasse pas sentir traduisait sans doute une grande force. Ce sont autant d'éléments qui font qu'Esméra se méfie tout autant de lui, qui se prénommait Kathalos, que d'Alexandre. Elle n'aimait pas la façon dont il considérait son espèce, les Nagas, espèce rare et noble ? Cela semblait trop flatteur au vu de la réalité. Les nagas sont une espèce n'ayant aucune valeur sinon de tuer sans remord ceux qui veulent du mal à leur peuple. Dans le monde d'Astéride, les nagas sont issus d'une malédiction, et n'existent que pour tuer, celui qui voit en cela une grande noblesse ne sont pas normal au yeux d'Esméra. Il essayait peut être simplement d'être poli ? Qu'importe, dans l'un ou l'autre des cas elle n'aimait pas ça. Elle répondit tout de même à son invitation à se présenter :

"Je me nomme Esméra"

Qu'il sache ou non son prénom ne changerait pas grand chose à ses intentions, bonnes ou mauvaises, à son égard. Alexandre répondit à Kathalos avec un ton méfiant et sec qui semblait supposer qu'ils étaient ennemis, ou du moins pas en bon terme. Peut-être voulait-il faire croire, ou faire comprendre à Esméra que c'était un ennemi, un "méchant". Cependant, les gestes de l'un ou de l'autre pouvait être interprété différemment, Kathalos avait put intervenir dans cette conversation de peur qu'Esméra soit enrôlé dans les griffes maléfiques d'Alexandre, cela semblait si confus qu'elle préféra arrêter de songer à ces histoires de clans ennemis, elle ne pouvait de toute façon que spéculer.

"Est-ce une habitude pour les habitants de cette contrée que de surgir de nul part pour aider une naga, en se montrant atrocement mielleux et si sympathique ?"

Aucun de ces deux là ne semblait se méfier d'elle, ce qui ne lui paru pas normal. Tout être vivant normal ne devrait-il pas se méfier avant de proposer le gîte et le couvert, aussi facilement que s'ils étaient bons amis depuis longtemps ?
Puis elle pensa, est-ce une habitude pour les tigres de sentir l'homme et pour les hommes de sentir le chien ? Ce kathalos aussi semblait cacher sa vrai nature, il n'était pas plus humain qu'elle. Elle se tourna vers l'un, puis vers l'autre, glissant sur le sol en les surveillant tous les deux.

"Je n'ai demandé de l'aide à personne, et comme je l'ai dit à Alexandre, je dois rester ici, pour le moment."

Invité

Kathalos ne put retenir un sourire, Il toisa les deux protagonistes de sont regard sombre de nature et d'un geste sauta dans les airs sans les quitter des yeux, ne faisant pas de geste superflue, il se laissa tomber au sol. Au moment de l'impact, Kathalos sembla simplement se poser tel une plume.

"Pardonnez mes manières, certes, ce n'est pas très distingué que de paraître ainsi devant des inconnus et de les coupés en pleine discutions. Je ne suis qu'un simple Vampire légèrement peureux, je n'aime pas le conflit et je préfère analyser une situation avant d'y foncer tête baisser."

Malgré le fait que Kathalos ne soit pas un Vampire, sa nature svelte et gracieuse pouvais en donner l'air, sa chute des plus légère ne pouvait qu'argumenter ce mensonge, en effet les Vampire ont l’aisance naturel dans les airs...

"Voyez-vous dans la ville ou je vivais avant j'étais un notable de ma caste, j'étudiais à loisir les contes et les légendes de chaque peuples et races que m'enseignais les livres a ma disposition. Si quelconque de mes remarques on put vous offenser, je vous prie de bien vouloir m'excusez, mon but n'étais en aucun cas vous mettre mal a l'aise..."

Sont regard se porta plus précisément sur la Nagas, celle-ci le fascinait, un peuple avec autant de sang sur les mains ne pouvait en aucun être une chance a raté. Il la voulait, Il voyait déjà les grands projets qu'il aurait pour elle. Il le savait, elle adorerait sa et en redemanderait. Tout comme lui c'était dans sa nature d'être un prédateur et non une proie qu'on domestique...

"Mademoiselle Esméra je suis enchanté de vous rencontrer, Quand a vous Monsieur Hals-Unterbrecher c'est un honneur de faire la rencontre du professeur de l'académie de Densetsu, qui plus est professeur de combat! Il est rare de voir quelqu'un de votre trempe en ces lieux reculer, loin de l'académie."

Ceci lui donnait une bonne information sur le personnage, savoir que celui-ci était professeur de combat était un indice non négligeable. Sous cette forme animal, il ne pouvait réellement ce battre a pleine puissance, il ne devait donc pas être un simple Métamorphe mais une créature bien plus imprévisible, il lui fallait garder un œil sur lui, on ne sait jamais...

"Je vous prie de bien vouloir m'excuser si j'ai pus en quelque manière que ce soit troublé un hommage a des défunts si tel est le cas, après tout nous sommes en terre consacrée..."

Kathalos inclina légèrement la tête, peut être songeait-il a un proche, un parent décédée dont l'autel de prière était dans un pays lointain...

Invité

* Bien, elle a remarqué ma posture. Je n’aime pas cet homme, même si je le ne connais pas. Il en sait trop. Je ne crois pas qu’elle me fasse assez confiance pour se tenir plus près de moi dans cette conversation, mais je crois qu’elle se méfie de ce Kathalos Darann.*

Quelques phrases de la part d’Esméra, me prouvant qu’elle ne lui fait pas confiance, ou du moins qu’elle ne lui en accorde pas vraiment plus qu’a moi. Sa posture reste inchangée, sa voix reste relativement calme mais sec… je crois que la situation s’envenime. Je ne veux pas me battre ici. Premièrement, Esméra n’est pas en état de m’affronter et je ne veux pas non-plus la mettre en danger dans un combat contre Kathalos. Ensuite, je ne sais rien de ce Kathalos, bien que lui semble me connaître.

Se dernier sauta en bas de la tour pour atterrir avec aisance près de nous. Il se d’écris comme étant un Vampire, notable, doublé d’un peureux. Bien que je ne puisse en dire sur l’élément *notable*, il n’est clairement pas peureux pour ainsi venir devant une Naga tout sachant leur sinistre réputation. Pour se qui est du point sur le Vampirisme …

-Il me semble bien, Monsieur Darann, que vous en sachiez plus sur nous que nous n’en avons dit. Je sais que ma réputation me précède, mais que vous me reconnaissiez immédiatement avec pour seul information mon nom me surprend. Vous ne dites pas tout, se que je peux comprendre vue les circonstances.

En une grande enjambé, je me suis immédiatement trouvé sur lui. Rien d’agressif dans mon attitude, aucun geste pouvant soupçonner la moindre attaque, je me suis retrouvé à-côté de lui. Pour éviter tout mal-entendue avec Esméra, je lui ai pris la main et la lui secoua amicalement. A cette distance, je fus alors certain de mes avances. Le visage près de son oreille, je lui ai lentement chuchoté, assez bas pour que seul lui et moi l’entende :

-Vous ne sentez définitivement pas comme un Vampire. Vous sentez le fauve et la nature, tout comme moi. Si vous savez qui je suis, vous devez aussi savoir se que je peux faire. Cela n’est en aucun cas une menace, mais voyez prendre en note que je n’aime vraiment pas les menteurs.

J’ai ensuite lâché sa main en toute amitié, et je ne l’avais même pas broyé pour mieux faire passer mon message. Reprenant un ton de voie naturel et enjoué, j’ai ajouté :

- Mais peut importe, maintenant que les présentation sont faites, ne pouvons nous pas simplement nous réjouir de la présence des autres et nous asseoir autour d’un bon feu, tout en mangeant une bonne portion de viande ? Je ne me suis pas mis en chasse pour plaisirs, mais bien parce que la faim me tenait. Venez donc avec moi, installons nous ici même et attendons, le matin. Dame Esméra pourra donc être présente si quelque chose se manifeste, cela vous plait t’il ?

Parlant a la fois a Esméra et a Kathalos et fesant un maximum pour de détendre l’atmosphère après un bref moment tendu, j’espère que cela ne ce dégénérera pas en combat.

Cette conversation tournait en rond : dès que l'un parlait, l'autre s'empressait de le contredire, c'était à chaque instant une surenchère de politesses et d'excuses, cela ne plut pas du tout à Esméra qui depuis qu'elle avait atterrit ici n'avait qu'une chose en tête : être seule. Cela semblait pourtant être un concept bien compliqué pour les deux hommes venus perturber ses projets. Elle doutait fortement qu'ils aient peur pour sa vie, Esméra était une naga elle pouvait très bien se débrouiller seule, même blessée. Qu'est-ce qui pouvait donc bien les inciter à être si collant ?

Ces deux là se parler presque en l'ignorant, il pouvait tout aussi bien régler leur compte (pas besoin d'être devin pour voir qu'ils ne s'aimaient pas du tout) dans un autre endroit que celui où, justement, elle voulait méditer sur sa situation, son avenir, et ce qu'elle avait à accomplir sur ces terres. Avec tout cela, elle n'avait même plus l'impression d'être sur Astéride, son monde d'origine, les humains capable de prendre une forme animale n'existaient pas sur Astéride, pas plus que les vampires, mais au moment même ou il annonça qu'il appartenait à cette race, quelque chose lui semblait clocher. Il sembla que la même chose titillait les sens d'Alexandre, puisse qu'il feint d'aller serrer la main de Kathalos pour lui transmettre un message plus ou moins discrètement pour qu'elle ne l'entende, mais il n'y avait pas besoin d'entendre pour savoir que ce n'était pas amical. Elle ne put s'empêcher d'ajouter, risquant peut être d'attirer les foudres de Kathalos.

"Je pensais que les vampires, par leur statut de "mort-vivant" ne pouvait pas dégager d'empreinte thermique, par conséquent, que je ne pourrais sentir leur chaleur. Pourtant ..."

Elle ne finit pas sa phrase, cela était-il vraiment utile de toute façon ? il était évidant qu'elle se demandait pourquoi, s'il était un vampire, avait-il un corps chaud. Il mentait certainement. Cela ne faisait-il pas beaucoup de mensonges en si peu de temps ? Cela l'aurait presque incité à suivre le moins louche des deux, soit Alexandre.

Il y avait autre chose, ils avaient parlé d'une académie, avec des professeurs, peut-être était-ce pour cela qu'elle avait été envoyé ici, pour se former dans cette académie et devenir plus forte, mais elle devait se renseigner avant tout, et elle ne voulait rien demander à Alexandre, elle ne voulait pas donner l'impression d'avoir besoin de quelqu'un, d'un guide. Pourtant, elle en avait besoin. Quand Alexandre reprit la parole, proposant de rester ici ensemble autour d'un bon feu, cela fit la goutte d'eau qui fit déborder le vase, avec un ton ferme, elle dit donc :

"L'un comme l'autre, vous vous obstinez à vouloir me tenir compagnie ici pour la nuit, avez vous pensé à me demander mon avis ? Je n'ai besoin NI de votre aide NI de votre compagnie, vos manières à l'un comme l'autre m'exaspèrent.
Alexandre, tu sembles prêt à faire confiance au premier serpent venu. Depuis l'aube des temps le serpent n'est-il pas perçu comme un animal fourbe qui trompe les hommes ? Es-tu si sur de toi pour ne même pas montrer une once de méfiance ? tu sembles croire que la nature est belle et généreuse, qu'il y a du bon en chacun (elle pense : en particulier en moi), n'est-ce pas complètement naïf ?

Et toi Kathalos, ce qui sort de ta bouche n'est qu'un tissu de sottises calculées au mot près pour inspirer la confiance et nous faire te sous-estimer. Tu espères tirer quelque chose de cette situation, je le sens. Tu nous mens pour te faire bien voir, te fais passer pour peureux et faible, mais il n'en est rien, n'est-ce pas ?"

Elle savait que ses paroles étaient sèches et cruelles, mais tel était son caractère en tant que Naga. En tant qu'humaine elle était douce et gentille, c'était révolu maintenant. Elle ne voulait s'attirer la sympathie ni de l'un ni de l'autre, elle estimait que ce qu'elle avait dit était mérité, sans le vouloir il l'avait fortement irrité, et les nagas sont susceptibles, colérique, trop de politesses et de mystères avaient eu raison de sa patience. Bien qu'elle en avait déjà assez dit, elle cru utile de rajouter une dernière chose, elle se tourna vers l'un, puis vers l'autre, posant sur eux ses yeux verts émeraude, dont les iris fendus se faisaient plus menaçantes qu'auparavant :

"Et le premier qui ose penser que je suis une langue de vipère, je le trucide !"

Invité

Kathalos sourit, Alexandre ne semblait pas vraiment maître de la situation, ces gestes étaient très étrange. Pourquoi prendre la main de quelqu’un dont la nature profonde n’est pas clairement établit. En effet, Esméra était loin d’être sociable et abordable dès le premier abord. En effet Kathalos s’attendais à ce qu’elle massacre Alexandre pour avoir osé poser la main sur elle. Alexandre toujours aussi énigmatique lui tendis la main que Kathalos ne saisit pas, Pourquoi après tout touché quelqu’un de cette manière ? Alexandre n’avait-il pas conscience que ce comportement était terriblement dangereux pour lui ? Etait-il vraiment professeur dans cette académie ? Ou alors était-il suffisamment confiant pour ne prendre aucunes précautions ?

" Je suis désolé Monsieur Hals-Unterbrecher mais il n’est pas dans ma nature de serrer la main a des inconnus même par politesse, on ne sait jamais ce qui pourrais arriver. "

Kathalos prit quelque distance d’Alexandre, ce vit a vit ne lui plaisait gère. Il ne comprenait pas comment en ces lieux ou bon nombre de fourberie et d’escarmouche était perpétré au quotidien. La vie dans ces lieux n’était pas une vie de plaisir simple, la survie était maître mot.
Kathalos eu une remarque concernant son odeur, chose étrange car Kathalos savait la caché efficacement ce qu’il pensait avoir fait en masquant sa présence.

" Monsieur Hals-Unterbrecher sachez que j’ai entendu votre nom dans un petit village non loin d’ici une petite ville nommé Karg'äd là-bas, vous êtes considéré comme une légende et quelqu’un de très pédagogue. Pour ce qui est de mon odeur, pardonnez-moi mais cela fait plusieurs jours que je suis dans cette forêt et, dormir à la belle étoile n’est pas ce qu’il y a de plus propre je vous l’accorde. "

Soudain Esméra commença a parlé, elle aussi commençait a douté de sa nature, chose compréhensible mais bien trop étrange… Kathalos commençait à se demandé s’il avait véritablement réussi à cacher sa présence…

Esméra était intelligente, cela se voyait rapidement, Sa ne servait à rien de lui mentir, Kathalos venait d’en prendre conscience. Il devait lui exposé ces plans et ces projets pour elle. Mais comment le faire sans cet enquiquineur d’Alexandre qui l’avait trouvé avant lui. Kathalos depuis qu’il avait ressentis la présence d’une Nagas, n’avait qu’une envie en tête, lui proposé de rejoindre ces sombres dessins.
Kathalos commençait à se demandé si la présence d’Alexandre n’était pas simplement ici par hasard, un malheureux hasard car Kathalos ne pouvait pas faire usage de la violence pour se faire entendre, pas encore, le temps de révéler au monde sa présence n’était pas encore venu.
Il regarda la Nagas et dit :

" Ma chère vous ignoré tant de choses sur les Vampires et leur mode de vie. Si un Vampire était un mort vivant, pourquoi le nommerais-t-on Vampire dans ce cas ? Enfin bref vous semblez doutez de moi, ce que je peux comprendre, les Nagas ne sont pas véritablement réputé pour leur éducation. Pour ma part j'en ai reçu une qui stipule que l'on se doit d'être courtois et polis avec les étrangers, non pour plaire comme vous semblez l'insinué... Mensonge ou pas c'est simplement une qualité de vie que j'ai choisis."

Ce fût la, la seule réponse qu’il trouva de logique à répondre. C’était loin d’être faux, mais était-ce suffisant pour Esméra ? Il en doutait beaucoup.

Kathalos devait communiquer avec la Naga sans être entendu par Alexandre.

*Je pourrais lui parlé mentalement mais, a-t-elle les capacités psychique pour me répondre ? Dans un cas comme dans l’autre je dois lui faire comprendre que j’ai de grands projets…*

Kathalos usa donc de la télépathie pour communiqué avec Esméra.

*Si tu es en ces lieux pour trouver du pouvoir et de la force, tu ne trouveras rien qui te comblera dans cette académie. Elle ne fera que te domestiqué pour te modeler a l'image qui leur conviendra, J’ai pour toi de grands projets, des projets qui dépassent ta soif de combat naturel. Rejoins moi cette nuit au cimetière a quelques pas derrière cette église à minuit et ainsi nous pourrons parler plus librement.*

Kathalos n’avais plus le temps de resté en ces lieux, la conversation était terminer. Si la Nagas désirait connaître d’avantage sur les plans de Kathalos, elle avait à présent un lieu et une heure a laquelle se rendre. Le reste était en ces mains.

" Veillez me pardonnez mais je vois que ma présence n’est pas requis en ces lieux, de plus vous semblez tout deux très méfiant à mon égard, peut être avez-vous raison… Quoi qu’il en soit je dois prendre congé. Peut-être que nos chemins se rencontrerons a nouveaux."

Il toisa Esméra une nouvelle fois, la fixant de toute la noirceur de ces yeux. Il eut un léger rictus amusé, quelque peu malsain même… Elle viendrait peut être, et peut être sombrerait-elle du côté du Chaos.

Avant de feindre de partir, Kathalos laissa le temps aux autres protagonistes d'exprimer une dernière parole.

Invité

* Non mais sa tourne au ridicule…*

Je ne comprends plus grand-chose, et se n’est pas peut dire. Premièrement, j’essaye d’aider quelqu'un sans aucune arrières pensées et on me rejette, je peux le comprendre mais il me semble que la façon de le faire laisse cruellement à désirer. Esméra qui m’envoie presque promener, et ce Kathalos qui ne me dit rien de bon. Que je n’ai pas sentie sa présence au départ est louche, à moins qu’il soit plus puissant qu’il ne le laisse paraitre et qu’il ne puisse camoufler sa force. Ensuite son parler est bien trop charmeur, même selon les critères de sa *soi-disant* race.

Une fois de plus, Kathalos parla pour ne rien dire sauf tenter de contredire mes affirmations, mais cette fois Esméra semble être de mon avis. Ayant d’abord tenté de me faire passer pour un imbécile, il dut ensuite se défendre contre Esméra, contre qui il ne put que marmonner de piètres excuses. La façon de voir les choses d’Esméra semblait bien plus accru que la mienne, donc je n’ai rien ajouté sur se sujet.

* Cet homme doit avoir autre chose en tête, bien que je ne peux rien prouvé ni même affirmer, puisque je ne sais de lui. Tout se que je peux faire, c’est de me défendre et de montrer mes intentions. Esméra doit encore être en furie… je dois commencer par la rassurer.*

Kathalos garda le silence un bon moment, durant lequel il regarda Esméra, puis détourna le regard.

" Veillez me pardonnez mais je vois que ma présence n’est pas requis en ces lieux, de plus vous semblez tout deux très méfiant à mon égard, peut être avez-vous raison… Quoi qu’il en soit je dois prendre congé. Peut-être que nos chemins se rencontrerons a nouveaux."

Il regarda ensuite Esméra pendant une bonne seconde, comme pour s’assuré de quelque chose en lisant dans ces yeux, puis j’ai crue voir un semblant de sourire effleurer ses lèvres et il fit un pas en arrière.

- Esméra, je reconnais que ma façon de faire semble peut commune, et je m’en excuse. Lorsque je vous ai vue blessé je n’ai pas pu m’empêcher de voir si vous aviez besoin d’aide. Je ne veux en aucun cas vous faire de mal ou vous importuner. Vous êtes libre de toutes vos actions et si vous désirez mon départ je ne pourrais que respecter votre choix.

Voila pour se qui est de mes excuses, maintenant pour mes intentions…

-Comme je vous l’ai dit précédemment, je me nomme Alexandre Hals-Unterbrecher. Je suis ici par pure hasard : la faim m’ayant poussé à chasser et ma proie ma emmener jusqu’ici. Si je suis pousser a vous approcher sans peur, c’est que je côtoie a tous les jours des gens avec des apparences et des capacités extraordinaires, tel que vous. Je suis Professeur, dans un établissement nommé Calimnei, l’endroit ou se sont réuni des gens de toutes races en toute liberté dans le but d’apprendre et maitrisé leurs dons.Mon rôle est de montrer a mes élèves a donner le meilleur d’eux même, et de les aider au meilleur de mes compétences.

Malgré tout, je ne peux m’empêcher de retenir le reste, destiné pour se Kathalos. Je ne peux qu’avoir un mauvais pressentiment envers lui, bien que j’espère qu’il ne soit pas mérité. Tout dans ces manières me fesait froid dans le dos, de son sourire a sa façon de parler, en passant par son attitude et sa posture plus que suffisante.
Pourtant je ne le connais pas, et je n’ai pas pour habitude de ressentir se genre de chose envers les autres…

- Kathalos, je ne peux qu’être d’accord avec toi. Je suis très méfiant à ton égard, et je m’en excuse puisque je n’ai pas pour habitude de juger les gens. Je crois tout de même que tu a raison : notre présence n’est pas nécessaire à Esméra, et nous avons causé plus de mal que de bien. Puisse notre prochaine rencontre être plus enrichissante pour nous deux, Kathalos.

J’en ai fini avec lui, puisqu’il veut partir et que je dois le faire moi aussi par respect envers Esméra, mais je dois tout de même tenter ma chance une dernière fois …

-Je vais donc vous quittez moi aussi, car suite aux paroles d’Esméra, je ne suis pas désiré ici. Malgré tout, je souhaite vous faire une invitation : venez me rejoindre à l’académie. Le choix est entièrement votre, et cette invitation s’adresse à vous Esméra, mais tout aussi a Kathalos. A Calimnei, il vous sera possible de maitriser vos capacités uniques, d’apprendre plus sur les autres peuples de notre monde et même de vous en faire des ami(e)s. Aucun préjugé racial n’est toléré, et même si vous devrez suivre un code de conduite simple visant a une meilleure vie en communauté et au respect des autres, vous resterez libre de vos actions.

Je ne sais pas pourquoi, mais aussitôt cela dit, je me suis sentie bien mieux, sachant qu’Esméra aurait toute l’aide qu’elle pourrait avoir besoin. Mais en même temps, je ne pu m’empêcher de finir ainsi …

- Si vous souhaité me suivre, je partirai a l’aube. Je vais rester dans la forêt non loin d’ici, et je vais essayer de dormir un peut avant le lever du Soleil. La route sera moins longue et fatigante avec un peut de repos. Si vous le voulez, vous n’aurez qua me retrouver avant mon départ, et je ne crois pas que cela vous pose de problème. Sachez néanmoins une chose : Calimnei forme des hommes et des femmes ayant à cœur le bien des autres. Aucune personne ayant en son cœur le mal, côtoyant la magie noire, ou ayant un lien avec des Démons ne seront autorisé à approcher son enceinte. Soyez en avertie…

Mon message dit, j’attendis de voir se qu’Esméra attendait de moi, puis je me suis dirigé vers le bois.

Kathalos ne répondit pas à l'interrogation d'Esméra, plutôt que d'expliquer pourquoi il avait le sang chaud, il répondit juste que si on l'appelait vampire c'est qu'il n'était pas mort vivant, pourtant les vampires l'étaient, leur coeur ne battait (pour ce qu'elle en savait) plus mais ils erraient malgré tout dans le monde, comme des fantômes, peut être plutôt comme des zombies, capable de contaminer par une morsure. En tout cas Esméra n'apprécia pas du tout qu'il détourne le problème, mais qu'importe, le message qu'elle avait voulu faire passer semblait compris : Kathalos allait partir, et serait suivi par Alexandre, sans doute. En tout cas mieux valait pour Alexandre qu'il déguerpisse s'il ne voulait pas subir le courroux verbal de la naga.

Cependant avant de partir, Kathalos voulu lui faire passer un message que seul elle pourrait entendre, en effet, il usait de télépathie pour parler , seulement la naga n'avait aucune notion de télépathie, elle ne savait pas écouter les mots que Kathalos faisait résonner en elle, ainsi, plutôt qu'un message clair, elle entendit : Si tu es... eux ... ver du ...voir et ... la force, tu ne trouveras rien qui te ...blera ...aca.... ne ...a...stiqué pour te modeler a l'image qu.... j’ai pour....... ta soif de combat naturel. Rejoins moi ... au cimetière a.... à minuit et ainsi nous pourrons ... plus librement.

Autant dire qu'elle ne compris rien du tout, si ce n'est qu'il lui donnait un rendez vous au cimetière cette nuit. Il ne semblait toujours pas avoir compris son désir de rester seule toute la nuit, dans cette église. Quand elle avait décidé quelque chose rien ne pouvait l'écarter de son idée, et il se trouve qu'elle avait décidé qu'elle attendrait ici un message de son dieu. Si il ne lui envoyait aucun message c'est qu'il avait confiance en ses choix, et qu'elle pouvait faire comme bon lui semblait.
Alexandre aussi l'invita, à Calimnei, l'école de magie, seulement comme Alexandre n'usa pas de la télépathie, c'est qu'il n'y avait rien à cacher et que ses dessins étaient honnêtes, contrairement à Kathalos dont les projets semblaient moins clairs, et dont le message avait était mal compris par Esméra.

Enfin, ils partirent tous les deux dans les bois, la laissant seule, son esprit en fut très apaisé, elle se demandait comment elle avait fait pour ne pas les éjecter de cette église elle même, elle se trouva alors fort patiente avec ces deux inconnus et se dit qu'elle avait agis en naga respectable, oubliant presque qu'elle leur avait crié dessus. Son corps s'enroula autour d'un arbre, qu'elle grimpa jusqu'à arriver à une branche suffisamment solide pour soutenir son poids, elle s'enroula sur elle même sur cette branche, le regard tourné vers l'église, attendant soit que le sommeil vienne soit que ce soit son dieu qui vienne, dans tous les cas, au petit matin, elle y verrait plus clair, autant parce qu'il ferait jour que parce qu'elle serait fixée sur les intentions de son dieu.

(Kathalos tu peux poster à la suite de ce message, (pour revenir à minuit lui parler), sinon ce topic est fini)

Invité

La nuit était tombée depuis bien longtemps à présent, seule la lune blafarde dominait le ciel. Les étoiles étaient partiellement masquées par un voile nuageux grisâtre. Le vent était frais et quelque peu mordant selon les rafales...

Kathalos comme convenu était présent, assis d'une façon peu probable sur le sommeil d'un caveau d'une noble famille de jadis.

Le cimetière semblait être depuis longtemps à l'abandon, personne ne semblait être venu en ces lieux de recueil depuis bien longtemps, seul la végétation à présent dense semblait tapisser le sol d'un écrin vivant et quelque peu ragoutant. En effet la végétation n'était ni plus ni moins qu'une sorte de plante rampante dont les épines étaient acéré.

* Quel magnifique nuit... Ce silence parfait, seul le bruissement des arbres à proximité vient troubler cette béatitude. Va-t-elle venir ? Sera-t-elle suffisamment curieuse pour venir voir ce que je lui propose ?*

Les minutes devinrent des heures...

Personne à l'horizon et pas une trace ou un bruit de présence qui aurait pu lui signalé la présence d'Esméra ou encore celle d'un ennemie, en effet en ces lieux reculer, tout le monde pouvait être potentiellement un ennemie...

Ce fût ici le premier échec que rencontra Kathalos, l'aurore commençait a troublé le Lycan, personne n'était venu...

Kathalos repartit, conscient de ces erreurs et se jura de ne plus prendre autant de risque, après tout, il lui suffisait de traquer sa proie pour la rencontrer en tête à tête....

Esméra et lui serait peut-être amené à se rencontrer a nouveaux, l'avenir le dira...

Suite des aventures d'Esméra

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